Aux Etats-Unis et en Zone Euro, la consommation des ménages reste clé
Notre analyse économique et financière des évènements de la semaine
- Aux États-Unis, la banque centrale a baissé de 25 points de base à 1.75% son taux Fed funds, mais a signalé une pause dans son cycle d'assouplissement monétaire
- Selon notre analyse, si la Fed a été en mesure d'indiquer qu'elle ne prévoyait pas de baisser davantage son taux directeur au cours des prochains mois…
- …c'est parce que le ralentissement de la croissance du PIB au troisième trimestre a été contenu, grâce notamment à la consommation des ménages…
- …et aussi parce que la hausse de la taille de son bilan a laquelle elle s’est engagée début octobre devrait contribuer a rendre plus favorables les conditions financières
- Toutefois, si, comme nous l'anticipons, la croissance du PIB américain continuait de ralentir au cours des prochains trimestres…
- …la Fed devrait rester prudente et conserver un biais baissier pour le taux Fed funds
- En conséquence, malgré cette pause dans le cycle de baisse de taux, le potentiel de remontée tant des taux courts que des rendements longs américains serait limité
- En zone euro, la croissance du PIB s’est stabilisée au troisième trimestre, apparaissant moins dégradée qu’attendu et confirmant l’hypothèse d’un ralentissement seulement modéré de l’activité
- Comme nous l’anticipions, la consommation des ménages a été le principal soutien de la croissance, …
- … bénéficiant d’une progression du pouvoir d’achat permise par un marché de l’emploi toujours favorable aux travailleurs et une inflation faible
- La croissance française apparait particulièrement résiliente, supportée par les mesures gouvernementales en faveur du pouvoir d’achat
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