Analyse de marché, Analyse de marché
13/06/2025

•    Israël a effectué une attaque ciblant les sites nucléaires en Iran, engendrant des tensions et des menaces de représailles, cependant l'impact sur les marchés financiers est resté modéré.
•    Les chiffres de l'inflation aux États-Unis sont inférieurs aux attentes, aidés par des stocks qui amortissent l'impact des taxes à l'importation.
•    Les marchés réagissent au risque géopolitique en adoptant une position prudente sur les actions américaines et en maintenant une neutralité sur le crédit d'entreprise.

Israël a mené vendredi une attaque sans précédent sur le sol iranien en visant un grand nombre de sites nucléaires et en éliminant plusieurs responsables militaires du régime. Dans une allocution, B. Netanyahu a justifié cette opération par l’état d’avancement très poussé du programme nucléaire iranien, lequel n’était plus qu’à quelques semaines de parvenir à se doter de l’arme atomique selon certaines sources. Téhéran a d’ores et déjà indiqué que des représailles seraient menées ces prochains jours, alimentant le risque d’une aggravation du conflit voire d’un embrasement régional. Bien que cette hypothèse ne puisse être écartée à ce stade, la réaction des marchés financiers est néanmoins restée relativement limitée, les investisseurs espérant que l’escalade pourra de nouveau être évitée à l’image des précédentes phases de tenions entre les deux pays ces deux dernières années. Le Brent s’est ainsi envolé mais reste autour de 74 $/b, un niveau loin de fragiliser l’économie mondiale ou de provoquer une nouvelle vague inflationniste. 

En attendant de jauger l’évolution de cette crise géopolitique et son impact sur l’économie, les publications d’inflation aux Etats-Unis, qu’ils s’agissent des prix à la consommation ou des prix à la production, sont ressorties bien plus bas que craint par le consensus des économistes. Il semblerait que les stocks constitués en anticipation de la hausse des droits de douanes permettent aux entreprises de lisser le surcoût des taxes à l’importation. Cet effet nous parait néanmoins transitoire et nous verrons la semaine prochaine avec les chiffres de ventes au détails s’ils ne cachent pas en plus une consommation un peu en retrait. Sur le front du marché de l’emploi, les indicateurs continuent de diverger. Après des créations d’emploi décevantes selon l’ADP mais résilientes selon le rapport mensuel sur l’emploi, les inscriptions hebdomadaires au chômage montrent une détérioration un peu plus rapide que la saisonnalité habituelle. Si ces statistiques ont incité les investisseurs à intégrer davantage de baisse des taux directeurs de la Fed, pressurant les taux souverains à la baisse avant l’émergence du risque géopolitique, notons que ceci ne suffisait pas aux marchés d’actions pour réellement gagner plus de terrain et ces derniers ont même fini par en céder après l’attaque en Iran. 

Mentionnons enfin qu’au Royaume-Uni l’activité économique marque clairement le pas tandis que les indicateurs d’inflation continuent globalement de rassurer, ce qui ouvre la porte à davantage d’assouplissement monétaire de la banque d’Angleterre qu’anticipé jusqu’ici. La ministre des Finances a également envoyé un message de confiance aux investisseurs en s’engageant à maintenir les dépenses budgétaires sous contrôle. 

Le retour du risque géopolitique nous incite à maintenir une vue prudente sur les marchés actions, avec une sous-exposition aux actions américaines. Nous maintenons par ailleurs une vue neutre sur la duration des investissements obligataires en privilégient le crédit d'entreprise. Nous demeurons vigilant à l'égard du dollar qui peine à protéger les portefeuilles, même dans les séquences de remontée du risque géopolitique.

ACTIONS EUROPÉENNES

Les marchés financiers sont, en dé but de semaine, influencés par les négociations entre la Chine et les États-Unis, notamment l'accès provisoire aux terres rares et la réduction des droits de douane, qui reste encore peu visible et qui peine à séduire les investisseurs. En Europe, les marchés montrent une certaine résilience mais finissent en baisse, en raison des tensions géopolitiques au Moyen-Orient, spécifiquement suite aux frappes Israéliennes menées contre l’Iran en cette fin de semaine, et suite à la déception des investisseurs quant à la conclusion d’un accord commercial avec l'UE, qui serait probablement l’un des derniers à être conclus selon le secrétaire américain au commerce.

Du côté des nouvelles microéconomiques, les ventes trimestrielles décevantes d'Inditex ont entraîné une baisse du secteur de la distribution spécialisée. Le groupe espagnol a publié des résultats inférieurs aux attentes avec une communication prudente, citant un démarrage lent des ventes estivales et des effets négatifs des fluctuations de change. Novo Nordisk a annoncé deux collaborations en IA au salon Vivatech : avec Nvidia pour la recherche en R&D et avec Deep Apple sur des médicaments amaigrissants, obtenant des droits exclusifs mondiaux. Carrefour s'associe à Vusion Group pour déployer la technologie EdgeSense, devenant le premier distributeur alimentaire en Europe à l'utiliser, intégrant rails connectés, IA, vision par ordinateur et étiquettes électroniques. En outre, Edenred voit son titre en baisse de 50% depuis fin 2023, malgré de solides performances financières, en raison de craintes réglementaires sur les commissions des titres restaurant, surtout en Italie et potentiellement au Brésil.

Du côté du M&A, Prysmian a finalisé l'acquisition de Channell Commercial Corporation, société spécialisée dans les solutions de connectivité et de gestion de fibres. Cette opération, annoncée avant le CMD de mars 2025, renforce la position de Prysmian dans les solutions de fibre optique et 5G, tout en soutenant la croissance des data centers.

ACTIONS AMÉRICAINES

Les marchés actions américains sont en hausse sur la semaine : le S&P 500 a progressé de 1,8% tandis que le Nasdaq et le Russell 2000 sont respectivement en hausse de 1,9% et de 2,1%.

La semaine a été marquée, une fois de plus, par une forte volatilité du dollar face à l'euro, avec un recul de 1,1 % de la devise américaine, s'établissant à 1,16. Cette volatilité résulte de chiffres d’inflation modérés et des critiques émises par l’administration Trump à l'encontre du président de la FED.

Le secteur technologique continue d'être dynamisé par la demande persistante en semi-conducteurs, stimulée par leurs applications dans le cadre de l'intelligence artificielle. Nvidia (+3,6 %) est en hausse suite à la signature de nouveaux contrats en Europe, notamment avec Mistral AI et Perplexity pour la construction de nouveaux data centers. Micron Technology (+9,3 %) est également en forte hausse cette semaine après avoir annoncé un investissement de plus de 200 milliards de dollarsdans la production de semi-conducteurs aux États-Unis. Cet investissement devrait créer 90 000 emplois sur le sol américain. Meta (+1,3%) a annoncé vouloir racheter la startup Scale AI afin de se renforcer sur la thématique de l’IA. En revanche, le géant Apple a une nouvelle fois repoussé la sortie de ses innovations axées sur l'IA.

Le secteur de l'énergie (+6 %) a enregistré une forte hausse cette semaine suite aux tensions entre Israël et l’Iran. Les attaques d’Israël ont visé vendredi le programme nucléaire iranien entrainant un bond du cours du Brent à 73 $. Les valeurs telles que Schlumberger (+7,7 %), Baker Hughes (+4 %) et Exxon Mobil (+7,8 %) sont en forte hausse cette semaine.

Du côté de la consommation discrétionnaire, le secteur est porté par la hausse de 12,1 % du cours de Tesla. Le constructeur automobile retrouve le chemin de la hausse après la baisse des tensions entre Musk et Trump, mais aussi après l'annonce de la mise en circulation potentielle de son très attendu robotaxi, fin juin. General Motors (+4,6 %) est également en hausse après avoir annoncé un investissement de 4 milliards de dollars pour produire plus de véhicules aux États-Unis. L'entreprise cherche à réduire son exposition aux droits de douane mis en place plus tôt dans l'année. Starbucks (+8,4 %) a rejoint la tendance haussière en mettant en avant sa volonté de rouvrir 10 000 boutiques en Amérique du Nord, fermées suite à la pandémie.

Enfin, tous les secteurs sont en hausse cette semaine, notamment la santé (+2,7 %), les services de communication (+1,3 %), et les matériaux (+0,9 %).

MARCHÉS ÉMERGENTS

L'indice MSCI EM a progressé de 1,83% en USD cette semaine jusqu'à jeudi. Taiwan, la Corée, le Brésil, la Chine et le Mexique ont progressé respectivement de 5,31%, 3,90%, 2,15%, 1,53% et 0,92%. L'Inde a baissé de 0,27%.

En Chine, l'IPC de mai a baissé de 0,1 % en glissement annuel, ce qui est supérieur aux attentes d'une baisse de 0,2 %. Les exportations de mai ont augmenté de 4,8 % en glissement annuel, soit moins que les 6 % attendus. Les importations ont baissé de 3,4 % en glissement annuel alors qu'elles étaient attendues en baisse de 0,8 %. La masse monétaire M2 de mai a augmenté de 7,9 % en glissement annuel par rapport aux 8,1 % estimés. Donald Trump et Xi Jinping se sont entretenus des relations commerciales entre les États-Unis et la Chine, notamment des questions liées à l'approvisionnement en terres rares, aux droits de douane et à la coopération économique. Les fabricants de véhicules électriques se sont engagés à normaliser les délais de paiement en deçà de 60 jours afin d'apaiser les inquiétudes concernant le financement de la chaîne d'approvisionnement. Tencent Music va racheter la plateforme audio de longue durée Ximalaya pour environ 2,5 milliards de dollars, en partie en numéraire  mais également sous la forme de nouvelles actions. CSPC et AstraZeneca ont signé un accord de 5,33 milliards de dollars pour la recherche de candidats précliniques pour les maladies chroniques.

À Taïwan, les importations de mai ont augmenté comme prévu de 25 % en glissement annuel. Les exportations ont augmenté de 38,6 % en glissement annuel, soit plus que les 23,3 % attendus, les exportations vers les États-Unis ayant augmenté de 87,4 % en glissement annuel. Le chiffre d'affaires de TSMC pour le mois de mai a augmenté de 40 % en glissement annuel.

En Corée du Sud, le taux de chômage de mai était de 3,5 %, comme prévu. Le président Lee s'est entretenu par téléphone avec les dirigeants de la Chine, du Japon et du Vietnam afin de renforcer la stabilité et la coopération dans la région.

En Inde, l'inflation globale de mai a baissé à 2,8 % en glissement annuel, son plus bas niveau depuis six ans, sous l'effet d'une baisse de l'inflation des denrées alimentaires, également à son plus bas niveau depuis six ans, contre un consensus de 3 %. Les négociateurs indiens et américains ont progressé lors de leur dernier cycle de discussions à New Delhi sur un accord commercial bilatéral. National Securities Depository Limited prévoit de lancer son introduction en bourse en juillet, avec pour objectif de lever environ 400 millions de dollars. Motherson se prépare à l'acquisition des participations de Marelli pour un montant de 2 milliards d'euros. Tata Group gérera désormais les réparations d'iPhone et de MacBook en Inde, élargissant ainsi son rôle dans la chaîne d'approvisionnement d'Apple. Le groupe financier Mizuho s'apprête à acquérir Avendus Capital, soutenu par KKR, pour 700 millions de dollars ; il s'agit de l'investissement le plus important de Mizuho en Inde.

Au Brésil, l'inflation du mois de mai s'est établie à 5,32 % en glissement annuel, soit un peu moins que les 5,39 % attendus. Les ventes au détail du mois d'avril ont augmenté de 4,8 % en glissement annuel, soit plus que les 3,6 % attendus. Le gouvernement a proposé, par le biais d'une mesure provisoire, une augmentation de l'impôt sur le revenu des contributions sociales (CSLL) pour certaines institutions financières. Les nouveaux taux plus élevés proposés de 15 à 20 % (par rapport aux 9 à 15 % précédents) affecteront les institutions de paiement (IP), les entités de crédit à la consommation (SCFI) et les bourses. Cette proposition doit encore être approuvée. Le projet de loi sur la réserve stratégique de bitcoins a franchi la première étape de l'examen en commission.

Au Mexique, l'inflation du mois de mai a été de 4,42 %, conformément aux attentes. La production industrielle d'avril s'est contractée de 4 % en glissement annuel, soit moins que la baisse de 3,5 % attendue. Heineken va investir 2,75 milliards de dollars au Mexique.

En Pologne, le premier ministre Donald Tusk a remporté un vote de confiance.

DETTES D’ENTREPRISES

CRÉDIT 
Le marché de crédit a poursuivi son rally en début de semaine, avant d’être rattrapé jeudi par l’absence d’avancée sur les négociations commerciales sino-américaines puis vendredi par la géopolitique et les frappes d'Israël sur des sites nucléaires iraniens. Les indices Main et Xover ont atteint des plus bas récents à 55bp et 288bp avant de s’écarter vers 58bp et 301bp à l’ouverture vendredi. La réaction d’aversion au risque ce vendredi semble cependant très contenue coté crédit alors que les flux restent solides. Elle se fait aussi dans un contexte où les taux ne payent pas comme c'est le cas traditionnellement en cas de risk-off, puisque la remontée des cours du pétrole peut laisser craindre une remontée de l’inflation.

Coté émetteurs financiers, BPCE annonce le rachat des 75% détenus par le fonds Lone Star dans Novo Banco (6.4 milliards EUR de valorisation pour 100%), ce qui marque un premier deal transfrontalier significatif en zone euro depuis longtemps (au sens où BPCE n’est pas présent en tant que banque au Portugal). Coté primaire, BNP et Generali ont émis des Tier 2. Des émetteurs moins fréquents accèdent aussi au marché avec l’assureur allemand Barmenia-Gothaer (Tier 2 en euro à MS+250bp) et l’institution de prévoyance Malakoff-Humanis qui annonce aussi un Tier 2 en euro en fin de semaine.

Coté hybrides corporate, le marché primaire Euro est resté très actif avec trois transactions sur cinq tranches. Bien que toujours très recherché, on note davantage de sensibilité des investisseurs sur les pricings des nouvelles émissions, avec des carnets d’ordre qui se réduisent substantiellement lorsque les émetteurs resserrent trop agressivement leurs indications de coupons (par exemple l’émission Orange et les deux traches SSE). A l’inverse, la couverture des deux tranches RWE est restée bonne avec un carnet d’ordre cumulé à plus de 10 milliards d'euros.

Enfin, du côté du High Yield, le voyagiste Edreams-Odigeo a émis une obligation de 375 millions d'euros notée B+ de maturité 2030 à un coupon de 4.875%. Mehiläinen, une entreprise finlandaise de soins de santé et d'aide sociale présente à l'international et détenue par les fonds CVC et H&F, a émis deux obligations de maturité 2032 (à taux variable pour 350 millions d'euros à Euribor +3,375% et à taux fixe pour 740 millions d'euros à 5,125%) dans le cadre de l’acquisition de Regina Maria et MediGroup.

Achevé de rédiger le 13/06/2025.

GLOSSAIRE

• Les titres « Investment Grade » désignent des titres obligataires émis par des entreprises dont le risque de défaut de paiement varie de très faible (remboursement presque certain) à modéré. Ils correspondent à une échelle de notation allant de AAA à BBB- (notation Standard&Poor’s). 
• Les titres « High Yield » sont des obligations d’entreprises présentant un risque de défaut supérieur aux obligations Investment Grade (ou catégorie investissement) et offrant en contrepartie un coupon plus élevé. 
• La dette senior bénéficie de garanties spécifiques. Son remboursement se fait prioritairement par rapport aux autres dettes, dites dettes subordonnées. 
• La dette est dite subordonnée lorsque son remboursement dépend du remboursement initial des autres créanciers.
• Tier 2 / Tier 3 : segment de la dette subordonnée.
• La duration correspond à la durée de vie moyenne d’une obligation actualisée de tous les flux (intérêt et capital).
• Le spread désigne l’écart entre le taux de rentabilité actuariel d’une obligation et celui d’un emprunt sans risque de même maturité.
• Les valeurs dites «Value » sont considérées comme sous-évaluées.
• EBITDA est l'acronyme de Earnings before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization (en français : résultat d'exploitation avant intérêts, impôts et amortissement). Il mesure donc la création de richesse avant toute charge calculée. Il trouve son équivalent français en l'EBE (Excédent brut d'exploitation).

• Le terme “Quantitative Easing” désigne un type de politique monétaire dit non conventionnel auquel peuvent avoir recours les banques centrales dans des circonstances économiques exceptionnelles.
• Un « stress test » est une techniques destinée à évaluer la résistance d'institutions financières.
• L'indice PMI, pour “Purchasing Manager's Index” (indice des directeurs des achats), est un indicateur permettant de connaître l'état économique d'un secteur. 
• Coco (contingent convertible bonds) : format de dette subordonnée.
• Mortgage : une hypothèque est un instrument financier de garantie d'une dette. 
• Les AT1 font partie d’une famille de titres de capital bancaire connus sous le nom de convertibles contingents ou «Cocos». Convertibles parce qu’elles peuvent être converties d’obligations en actions (ou dépréciées entièrement) et contingentes parce que cette conversion ne se produit que si certaines conditions sont remplies, comme la solidité du capital de la banque émettrice tombant en dessous d’un seuil de déclenchement prédéterminé.

 


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